C’est par définition, un travail discret et difficile que celui du monde souterrain. Jean-Yves Le Roy arpentant les sous-sols de la capitale perce un jour vers ces métiers de l’ombre. Des agents de surveillance des Catacombes à la brigade de l’Inspection générale des carrières, en passant par les ouvriers du métro, ses portraits témoignent de la large palette de professions que forment les métiers du monde souterrain. En 1861, Nadar avait eu recours à des mannequins pour simuler les ouvriers travaillant à l’aménagement de l’ossuaire. Ce sont aujourd’hui les ouvriers eux-mêmes que met en scène Jean-Yves Le Roy. Il rend ainsi hommage à plus de 50 000 parisiens qui, ignorés du grand public parce qu’invisibles, travaillent quotidiennement sous terre.